
- matière :or 750/1000 - poids : 1.03gr - taille : environ 2 cm - largeur : environ 0.5cm - Poinçon de garantie - livré dans sa suédine Avec l'arbalète, l'énergie de l'arc est mieux transformée en force d'impact. La confection du projectile est simplifiée, sa fabrication est beaucoup moins coûteuse et il est plus facile de disposer de séries de projectiles identiques, ayant les mêmes caractéristiques balistiques. L'arbalétrier est moins encombré, les projectiles pouvant même être stockés dans l'arme, au-dessus de la corde, dans une sorte de chargeur (comme dans l'arbalète à répétition chinoise). On peut bloquer la corde en position « armée » avec un dispositif mécanique, qu'on libère ensuite d'une faible pression. Ainsi, maintenir l'arme bandée ne requiert aucun effort, ce qui permet de séparer le mouvement d'armer et celui de tirer. Au lieu de bander avec un seul bras, comme avec un arc, on peut utiliser divers dispositifs multiplicateurs (levier, crémaillère, etc.), utiliser les deux bras ou même la force de plusieurs hommes, et adopter des arcs beaucoup plus raides (i.e. qui offrent une force beaucoup plus importante pour un déplacement donné). Une telle arbalète sera beaucoup plus puissante, son projectile aura une plus grande portée, précision et force d'impact. En contrepartie, le tir sera beaucoup plus lent qu'avec un arc ; l'engin est parfois même trop encombrant pour un homme seul, en faisant une arme de siège ou une arme navale de peu d'utilité sur un champ de bataille terrestre. La force de l'arme est fixée par le point d'ancrage, contrairement à celle d'un arc qui varie selon que l'archer tire plus ou moins sur la corde. On peut viser sans fatigue, ce qui améliore la précision (très utile à la chasse, parfois utile à la guerre). Utiliser une arbalète est beaucoup plus facile qu'utiliser un arc, ce qui simplifie l'entraînement militaire. En contrepartie, la fabrication d'une arbalète est généralement plus compliquée et plus coûteuse que celle d'un arc, bien qu'inversement la fabrication d'arbalètes puisse être plus simple que celle d'arcs de qualité militaire (par exemple l'arme composite à double courbure, typique des archers à cheval d'Asie centrale, faite de bois, corne et tendons). La cadence de tir est nettement plus faible : au Moyen Âge, un arbalétrier doué tirait au mieux un à deux carreaux par minute, tandis qu'un bon archer pouvait en tirer jusqu'à 10 flèches par minute.
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